A Monsieur Thierry van Eyll, Manager External Communication Brussels Airlines
Monsieur,
Dans l’hebdomadaire Le Vif / L’Express du 09 mai 2008, en page 28(pièce jointe), l’auteur de l’article Un « rapatriement » qui a mal tourné vous attribue les propos suivants : « Si M. Fosso avait été aussi courtois qu’il le prétend, on aurait eu aucune raison de le débarquer. Mais il est question ici de mise en danger, d’attitude menaçante, d’injures… ».
Je pars du principe que vous n’étiez pas présent dans l’avion de Brussels Airlines (vol SN 351 du 26 avril 2008 de Bruxelles à destination de Kinshasa via Douala) au moment des faits et n’avez par conséquent pas été témoins du déroulement des évènements.
Si vous avez effectivement tenu les propos cités ci-dessus, alors je me permettrais de faires les deux commentaires suivants :
Premièrement, vous avez reçu, des personnes qui vous ont rapportées les faits, des informations erronées que vous avez diffusées sans vérifier.
Deuxièmement, vous avez un rapport exacte sur les évènements, mais vous le trouver compromettant pour votre compagnie internationale, ne l’acceptez pas et préférez en bon porte parole de Brussels Airlines utiliser tous les moyens (mauvaise foi, irresponsabilité, mensonges) pour m’accuser, me dénigrer et me salir.
Si mon deuxième commentaire est vérifié, alors Cher Monsieur, il ne vous restera plus que votre conscience pour vous juger. Cette conscience à qui l’on ne peut cacher quoi que ce soit et qui est avec vous et en vous chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, et qui vous rappellera, toute votre existence durant, si vous avez menti sur cette affaire, que vous êtes un fourbe, un hypocrite, un menteur, un timide et ridicule menteur.
Je souhaite cher Monsieur, que vous n’ayez pas été capable de tenir les propos mentionnés plus haut, car cela me désolerait profondément, parce que vous ne m’avez jamais rencontré et don ne pouvez pas apprécier objectivement si je suis aussi courtois que je le prétends. Pour vous rassurer, je suis courtois, un peu trop courtois, c’est une qualité que j’ai apprise et que je pratique quotidiennement.
Vous remerciant d’avance de me confirmer mon souhait, je laisse à votre conscience l’honneur et le privilège de vous attribuer mon commentaire qui vous irait le mieux, et vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Serge NGAJUI FOSSO
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