Débarquement avec violence par des agents de la police fédérale belge du vol SN351 Bruxelles-Douala-Kinshasa du 26 avril 2008.
Monsieur le Président,
Par la présente, je viens vous informer que le 26 avril 2008, alors que je devais voyager de Bruxelles à Douala à bord du vol SN 351 de Brussels Airlines, j’ai été violement débarqué par des agents de la police fédérale belge de l’aéroport international de Bruxelles, détenu dans une cellule de cet aéroport pendant plus de 10 heures sans manger, ni boire, ni pouvoir contacter ma famille - malgré ma demande et la loi sur la fonction de la police qui dispose que « toute personne qui fait l’objet d’une arrestation administrative peut demander qu’une personne de sa confiance en soit avertie. » - et surtout sans explications sur les raisons de ma détention.
Je rapporte dans les détails en pièce jointe, les événements qui ont précédés mon débarquement par les agents de la police fédérale belges.
Je vous écris Monsieur le Président pour vous demander de bien vouloir, - si vous ne l’avez déjà fait - ouvrir une enquête sur mon débarquement et ma détention injustifiés par les agents de la police fédérale belge. Je vous rappelle que le 06 mai 2008, Zoé GENOT, Députée au Parlement Fédéral et ses collègues vous avaient écrit pour vous demander d’ouvrir une enquête sur ces évènements.
J’aimerais avoir des explications sur les motivations de mon débarquement, qui a demandé ou ordonné mon débarquement, pourquoi ai-je été détenu, pourquoi ai-je été libéré sans explications et sans qu’aucune charge ne soit retenu contre moi et enfin pourquoi la vidéo que j’avais faite dans l’avion avant mon débarquement a été effacée de mon appareil photo.
Je vous prie Monsieur le Président de bien vouloir m’informer du suivi de cette enquête et me tiens à votre disposition pour répondre à tout interrogatoire et à aider à identifier des agents de la police fédérale belge ayant participé à mon débarquement.
Vous en remerciant d’avance, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations distinguées.
Serge Ngajui Fosso
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