APPEL A TEMOINS

APPEL A TÉMOINS

J'ai été violemment débarqué par la police fédérale belge du vol SN0351 de Brussels Airlines du 26 avril 2008 à destination de Kinshasa via Douala dans les conditions que vous savez.

- Vous avez peut-être pris ce vol, vous avez été témoin de la scène, vous êtes en possession d'une vidéo de l'incident,

- Vous connaissez peut-être quelqu'un qui a pris ce vol,

Nous vous prions de nous faire parvenir votre témoignage ou votre vidéo, ou simplement de nous communiquer le nom d'une personne présente dans ce vol afin que nous puissions rétablir la vérité sur cet incident .

Merci d'avance pour votre action, votre témoignage, votre aide et votre courage.

Serge Ngajui Fosso
sergefosso@gmail.com
9, Villa Jean Jaurès
92110 Clichy-La-Garenne - France
+33.6.26710385

jeudi 8 mai 2008

La mobilisation continue

Chers amis,

Je vais encore me répéter : Merci pour vos réaction.

Vos messages et vos actions font avancer la mobilisation et m'encourage fortement.

Serge Fosso

Vos Réactions

Madame , Monsieur,

J'ai été informé des problèmes rencontrés par Monsieur Fosso.
Je ne comprends pas que SN Brussels Airlines permettent des agissements
pareils de la police dans ses avions.
J'ai aussi assisté à un refoulement forcé et les passagers ont également
réagis. Le pilote a dès lors demandé à la police d'évacuer l'avion avec la
personne concernée.
Vous êtes responsable de ce qui se passe dans vos avions.
J'attends de votre part une prise de position claire sur cette affaire.
Je suis un client fidèle à SN avec une carte Privilège.
En attendant votre réponse, je vous transmets mes salutations.

Luc Heymans
23, Avenue de la Tenderie
1170 Bruxelles
Tél: 0478247081

A l'attention de Geert Sciot, Vice Président Communication - Sn Brussels Airline

Monsieur,

Je tiens à vous dire que je suis scandalisé par l'attitude de votre compagnie vis à vis de Serge NGAJUI FOSSO. Et je ne suis pas le seul loin de là.

On peut admettre que les autorités belges, qui n'ont pas le plus beau rôle dans tout le dossier de Monsieur Ebenizer Folefack Sontsa, vous imposent des règles dont vous n'êtes pas responsable. Mais à partir du moment où la police a renoncé à l'expulsion immédiate de Monsieur Sontsa, la suite des évènements relatés par la presse et par le récit de Monsieur Ngajui Fosso démontre une attitude invraissemblable de votre personnel!

On se demande en quoi des passagers réguliers menaçaient encore la sécurité du vol! Et de plus, au lieu d'interdire de vol Monsieur Ngajui Fosso, votre compagnie aurait du tout faire pour réduire les dommages subis par votre client en raison de l'intervention de la police.

Non seulement SN Brussels Airline n'a fait preuve ni de réalisme, ni d'esprit commercial, mais votre compagnie s'est manifestement montrée complice d'une brutalité totalement disproportionnée!

Voilà qui n'encourage pas à réutiliser vos services.

Il ne reste plus qu'à espérer que les responsable de votre compagnie auront à coeur de présenter les excuses de celles-ci (et pas seulement en mots) à Monsieur Ngajui Fosso, mais aussi que des instructions claires seront données pour qu'à l'avenir les passagers soucieux du respect des Droits Humains ne soient plus en danger physique à bord de vos appareils.

Jacques Feron



Pour Brussels Airlines

Madame, Monsieur,

J’apprends ce jour ce qui est arrivé à Monsieur Serge N Fosso qui désirait se rendre au Cameroun par un vol de Brussels Airlines le 26 avril.
Dans la situation de rapatriement forcé dont a été témoin Monsieur N Fosso, je me serais comportée exactement comme lui. Je ne peux accepter qu’un passager soit forcé de voyager contre son gré sur un vol commercial. Je ne pourrais pas être témoin d’une situation aussi violente et rester silencieuse.
Monsieur N Fosso a agi selon sa conscience. J’aurais fait de même.
Je lis avec effroi ce qui lui est arrivé du fait de son opposition pacifique.
En conséquence je vous écris pour vous demander que
-
Monsieur N Fosso ait de toute urgence la possibilité de rejoindre gratuitement, aux frais de Brussels Airlines, sa destination de vacances au Cameroun.
-
Vous puissiez apaiser la situation actuelle en publiant l’issue de cette histoire malheureuse.
En l’absence de confirmation positive de votre part, je serai obligée de participer à un large boycott de vos services.

Au regret de vous adresser ce courrier et dans l’attente d’une réponse claire et positive de votre part.


Marie Milis



Madame, Monsieur,
Je prends la liberté de vous écrire pour manifester toute mon indignation, à la suite de votre décision d'interdire pendant 6 mois vos avions au dénommé M. Serge FOSSO NGAJUI.
Vous lui reprochez d'avoir refusé de voyager avec un "passager forcé", sous le coup d'une procédure d'expulsion.
Il se trouve que ce passager est décédé aujourd'hui, dans des circonstances encore troubles, puisque la version officielle du suicide reste à confirmer.

Mais pour revenir au cas de M. FOSSO, qui peut être le cas de n'importe lequel de vos passagers REGULIERS un jour, vous vous abritez derrière l'article 7 de vos conditions générales (CG) pour signaler les DEVOIRS du passager.
Qu'en est-il des droits de ces mêmes passagers, qui précisons-le, sont vos clients avant tout?

Voici ce que vous avez écrit à M. FOSSO, dans votre correspondance du 28 Avril 2008....

...Vous comprendrez qu’afin de garantir à nos passagers un transport serein et sûr, BRUSSELS AIRLINES se voit obligée d’appliquer une politique stricte à l’égard des passagers qui se comportent de manière inappropriée et en violation de ses conditions générales et de la loi belge applicable.

Votre comportement est non seulement inacceptable mais viole également l’article 7 de nos conditions générales de transport, qui est applicable en l’espèce, et qui précise que « nous pouvons refuser, en fonction de notre légitime appréciation, de vous transporter ou de transporter vos bagages sur nos vols si nous vous avons préalablement fait savoir par écrit que nous n’allons plus y procéder à partir d’une certaine date.

L’article 11 de nos conditions générales précise de même que « Si, par une appréciation raisonnable, nous estimons que par votre comportement à bord, vous mettez en danger l’appareil, des personnes ou des biens, empêchez l’équipage de remplir ses tâches, ne vous soumettez pas aux recommandations de celui-ci, incluant mais sans limitation aucune, celles relatives à l’usage du tabac, de l’alcool ou de drogues, ou encore si vous vous conduisez d’une manière entraînant ou susceptible d’entraîner, pour les autres passagers ou pour l’équipage, une gêne pour leur confort ou leur commodité, un dommage ou une blessure, nous pouvons prendre toutes les mesures que nous jugeons raisonnablement nécessaires, y compris des mesures de contrainte, pour empêcher la poursuite d’un tel comportement. Nous pouvons vous obliger à débarquer, vous refuser de continuer à vous transporter, ainsi que vous refuser tout futur transport sur les lignes de notre compagnie aérienne. Vous pouvez également être poursuivi(e) pour les faits répréhensibles que vous auriez commis à bord de l’avion en application de la loi belge du 15 mai 2006 ».


C'est l'occasion de revenir sur la chronologie des événements.
Quand vous évoquez la gêne pour le confort et la commodité des passagers, de quels passagers s'agit-il?
Considérez-vous que l'ensemble de vos passagers sont des clandestins dénués de droits, et donc condamnés à rester muets quelque soit ce qui se passe, ou quelque soit ce qui leur arriverait?

M. FOSSO, jusquà preuve du contraire, était un passager régulier, qui a payé son billet d'avion et qui a suivi normalement toute la procédure d'enregistrement jusqu'à l'embarquement dans le vol SN 351 du 26 avril 2008 de Bruxelles en partance pour Douala.
Mais que s'est-il passé une fosi qu'il est arrivé dans l'avion!?

De quelle manière avez-vous assuré le confort du vol à M. FOSSO? Vous avez consenti à installerà l'arrière un passager "irrégulier" flanqué de policiers ayant pour mission de le contraindre à rester dans l'avion, puis vous décidez que VOS passagers réguliers doivent se TAIRE ou ne RIEN DIRE si jamais ils venaient à entendre les plaintes du passager "irrégulier"!!!

NON! En vous comportant de la sorte, vous êtes les premiers à violer le règlement que vous avez édicté! Alors où vous placez-vous ensuite pour exiger de passagers pour lesquels vous ne garantissez pas le confort, de respecter un contrat?

D'autres pays ont opté pour des vols chartes avec uniquement des passagers "irréguliers", sous le coup d'une procédure de rapatriement forcé.
Pourquoi continuez-vous, après le scandale de Semira ADAMU étouffée dans un de vos avions, à contraindre vos clients à subir un malaise à la limite de l'indignation dans vos appareils en partance pour l'Afrique subsaharienne, destination qui par ailleurs est votre fer de lance en matière de chiffre d'affaires!
Pourquoi et comment pouvez-vous continuer à perpétrer un comportement qui rappelle les heures les plus obscures de la deuxième guerre mondiale, où on est prié d'assister en complice, en direct ou en différé, à une mise à mort programmée puisque le passager irrégulier en question est décédé à ce jour!

Je tiens à manifester ma profonde indignation et je puis vous assurer que je ne pense plus du tout pouvoir prendre un de vos avions, si tant est qu'il se transforme le temps d'un vol, en un théâtre sordide, où on pratique la torture sur une ou plusieurs victimes sans défenses, tandis que les spectateurs forcés de cette scène d'un autre âge, sont priés de se tenir à carreau. Il en sera de même de tous mes proches, que j'entends protéger de telles horreurs, puisque vous n'en êtes pas capables!

Très sincèrement,


Jérôme T. TCHUINDJANG
Rue Du Centre 44
B-4800 Verviers
E-mail: jttchuindjang@yahoo.fr

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